
En Suisse romande, 77% de projets atteignent leurs objectifs financiers grâce au soutien des internautes, alors que ce chiffre est de 68% à l’échelle nationale. Les Alémaniques n’ont pas de quoi rougir pour autant. En comparaison, sur Kickstarter, le site de «crowdfunding» le plus connu, le taux de réussite est de 42%.
La recette de la réussite
Qu'est-ce qui explique le bon taux de succès de la plate-forme helvétique? «Nous avons en permanence entre 50 et 70 projets, ce qui leur donne une bonne visibilité sur le site», explique Rea Eggli, co-fondatrice de Wemakeit. Autre élément de réponse: les projets sont évalués avant leur lancement, puis accompagnés et conseillés par l'équipe du site.
Quant à la différence observée de part et d'autre du rideau de rösti, Rea Eggli note que les internautes romands ne rechignent pas à soutenir des projets qui ont un ancrage très local, alors que les Alémaniques sont parfois plus frileux. «Il s'est créé une solide communauté de contributeurs ces 6 derniers mois en Suisse romande, observe la spécialiste, avec plus de 2000 personnes réparties principalement autour de Lausanne, Genève et Vevey».
Mécénat 2.0
Mis en ligne il y a 15 mois, Wemakeit a déjà récolté près de 2 millions francs. 271 projets culturels ont ainsi pu être financés grâce à 15'040 contributeurs.
Envi de de jouer les mécènes? 57 projets sont actuellement en cours de récolte de fonds, dont 15 romands, comme le premier album de la Veveysanne Verveine ou le championnat de Feuille-Caillou-Ciseaux, qui fête sa 10e édition cette année.
(Newsnet)
Créé: 07.05.2013, 14h14
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